Né sous les cendres du Trésor public français, le Trésor public congolais, à l’origine, était chargé de centraliser les fonds publics dans une caisse unique pendant l’époque coloniale. A cette période il existait au Moyen Congo (à Brazzaville) non seulement un Trésor public français mais aussi une Trésorerie paierie générale (TPG) pour l’ensemble de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) composée des territoires ci-après : GABON, MOYEN CONGO, OUBANGUI-CHARI et TCHAD.
Le Moyen Congo qui pourtant abritait le siège de ces institutions ne disposait pas d’une Trésorerie propre. On n’y trouvait qu’une paierie principale dont les activités étaient menées à Pointe-Noire et une paierie secondaire à Dolisie et une perception à Brazzaville. Ainsi, tous les fondés de pouvoirs avaient la nationalité française.
En 1960, malgré l’accession du Congo à la souveraineté nationale, le Trésor public congolais est resté dans le giron français jusqu’en 1963.
C’est le 1er octobre 1964, sous la deuxième République, que cette structure va revenir définitivement au Congo avec comme premier trésorier payeur général, monsieur André MILONGO, de nationalité congolaise.
Ainsi, les activités de la paierie principale de Pointe-Noire vont être transférées à Brazzaville, Capitale politique et administrative du pays. Le Trésor public du Congo va, à ce titre, hériter le patrimoine immobilier du Trésor public français.
En tenant compte de l’ampleur des missions qui lui sont assignées par les pouvoirs publics et en considération de sa position stratégique dans l’organisation et la gestion des finances publiques du Congo, le Président de la République a, par décret n°2003-141 du 31 juillet 2003, érigé la Trésorerie Paierie Générale en Direction Générale du Trésor.
La Direction générale du Trésor compte 09 directions centrales et des services extérieurs. Mais cette structure est actuellement en pleine mutation, car le décret n°2003-807 du 30 décembre 2013 fusionne la Direction Générale du Trésor avec de la comptabilité publique.
Elle a pour siège les bâtiments de l’ancienne Banque Internationale de l’Afrique de l’Ouest (B.I.A.O).